Contexte régional
L’apparition des réseaux
Les réseaux de chaleur ont le plus souvent été créés dans les années 60-70 dans le cadre des politiques d’urbanisme et de construction de nouvelles zones de logements. Les principales villes de Bourgogne-Franche-Comté ont ainsi été équipées de réseaux de chaleur sur un ou plusieurs quartiers, ces réseaux utilisant alors principalement des énergies fossiles (fuel, charbon, gaz naturel) et parfois la chaleur récupérée sur des installations d’incinération de déchets.
Après les crises pétrolières et avec les politiques publiques visant à développer les énergies renouvelables, de nombreux réseaux de chaleur sont apparus au milieu des années 90 en milieu rural, utilisant comme combustible du bois, favorisant ainsi le développement d’activités locales de récolte et de production de combustible.
Leur mutation
Avec la mise en œuvre du Fonds Chaleur, suite au Grenelle de l’Environnement, on assiste depuis 2009 à une véritable mutation des réseaux de chaleur urbains selon deux axes :
• La substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables et de récupération ;
• De nouveaux développements pour, d’une part, faire bénéficier le plus grand nombre d’abonnés d’un mix énergétique plus vertueux et, d’autre part, adapter l’outil à une baisse constatée et programmée des consommations d’énergie liée à l’amélioration des performances énergétiques des bâtiments raccordés.
Les réseaux aujourd’hui
La région Bourgogne-Franche-Comté comprend aujourd’hui une vingtaine de réseaux de chaleur en secteur urbain et plus de 130 réseaux de chaleur en milieu rural, qu’ils soient sous un régime de service public local ou simplement sous forme de réseau technique. La quasi-totalité des réseaux de chaleur existants sur le territoire utilise comme combustible le bois ou valorise de la chaleur de récupération, principalement issue d’usines d’incinération d’ordures ménagères.